Premier atelier sur l’Internet des Objets chez beNext
Électriquement Vôtre
Inspiré par Dangereusement Vôtre (A View To A Kill)
Les propos de Laurence et Kelyan sont de véritables réponses issues d’un questionnaire individuel. Seuls les dialogues des trois agents secrets sont fictifs.
“Je m’appelle Blot, Florent Blot, agent secret au service de Arduino. J’ai co-animé un atelier sur l’Internet des Objets avec les agents Laforest, Florian Laforest et Zaïti, Louis-Gabriel ZAITI, pour en apprendre plus sur Max Zorin.”
Chapitre 1 : La rencontre
Afin d’en savoir plus sur Zorin, Blot, Laforest et Zaiti se rendent à la Tour Eiffel pour rencontrer Tibbett et ses contacts. Espérant les retrouver dans la Tour, ils commencent leur ascension.
Au premier étage de la Tour, les trois agents rencontrent Laurence Wolff, coach Agile de beNext, Kelyan Morfouesse, ingénieur data chez Vyve, et six autres membres de beNext. Laforest s’adresse à eux :
– Pourriez-vous nous renseigner sur Zorin Industries, ou sur une certaine puce électronique ?
– Aucune, [je n’ai] absolument aucune expérience avec l’IoT, la soudure ou l’électronique, répond Laurence.
– Mais alors que faites-vous ici, reprend Zaïti, avec tout ce matériel : un fer à souder, des NeoPixels, une Arduino… ?
– Je voulais savoir, même un tout petit peu, ce qu’il se cache derrière ces trois mots magiques — Internet of Things (IoT)— et essayer de m’y coller avec mes dix doigts maladroits. Et passer un bon moment.
– Et vous ?, continue Zaïti en se tournant vers un autre participant.
– J’ai eu quelques cours théoriques, répond Kelyan, ainsi qu’un projet pratique sur l’IoT lorsque j’étais en échange académique à Saint-Pétersbourg. Spécialisé dans la data, j’ai depuis cette période quitté ce domaine tout en continuant à m’y intéresser. Je souhaitais renouer avec mon expérience pratique de l’IoT dans un contexte convivial où l’échange, le partage de connaissances et le fun sont les maîtres mots.
Les deux comparses expliquent aux agents que Tibbett leur a dit que les trois agents secret leur proposeraient un atelier pour construire une Tour Eiffel connectée. Se disant qu’ils obtiendraient ainsi des infos sur Zorin, Laforest, Zaïti et Blot se prêtent alors au jeu.
Chapitre 2 : Le matériel
Pendant vingt minutes, les trois agents expliquent ce qu’est l’IoT et leur montrent certaines cartes d’électronique, la différence entre elles et la possibilité qu’offre ce domaine avec différents composants externes.
Les agents expliquent ensuite ce que les participants vont faire et avec quels composants, qu’ils ont eux-même acheté à la demande de Tibbett.
– Pour constuire votre lampe connectée, continue Laforest, vous assemblerez et souderez une carte Adafruit Metro Mini avec ses headers. Ce sera votre mini carte électronique qui exécutera un code pour illuminer les LEDs et, par la suite, faire d’autres actions avec d’autres composants.
– Puis, vous souderez les Flora NeoPixels entre elles , enchaîne Zaïti, qui sont des LEDs RGB assemblées en série sur lesquelles la carte enverra des valeurs pour gérer leur couleur et leur luminosité individuellement.
– Et le tout, finit Blot, sera disposé sur une mini breadboard — une platine de prototypage, qui permet de réaliser le prototype d’un circuit électronique et de le tester rapidement.
Chapitre 3 : La pratique
– Maintenant, intervient Laforest, je vais vous montrer comment souder facilement vos composants. Il vous suffit de chauffer avec la pointe du fer les deux parties que vous voulez souder, puis d’appliquer doucement le fil d’étain de l’autre côté.
– Allez, à votre tour, invite Zaïti avec un sourire.
Laurence, Kelyan, tous s’arment de pinces, de ciseaux et de fers à souder et commencent à assembler leur prototype.
Ils dénudent les fils monobrins, soudent les LEDs en série, s’affairent, triturent, soudent, désoudent, resoudent, rigolent...
Chapitre 4 : Le prototype
Une heure plus tard, le petit groupe, au premier étage de la Tour Eiffel, a fini d’assembler les LEDs de la lampe. Chacun des prototypes est testé avec un code téléversé par l’agent secret Laforest.
Laforest démontre alors la finalité de la lampe avec une maquette papier, tandis que les deux autres agents essayent d’obtenir des informations sur Zorin. Mais les participants ne les écoutent même pas, tous très satisfaits de leur première réalisation.
L’agent Laforest, ayant conquis l’attention de quelques participants, tente à son tour de leur extirper des informations sur Max Zorin.
Chapitre 5 : Les retours
– Alors, comment s’est déroulé cet atelier ?, demande-t’il comme première approche attentionnée.
– J’ai beaucoup aimé. Je me suis bien marrée, réponds Laurence du tac au tac. On a fabriqué chacun quelque chose, sans pression. J’ai beaucoup aimé également commencer par un peu de théorie immédiatement suivie par beaucoup de mise en pratique.
– Je m’y suis beaucoup amusé tout en y apprenant et c’est ce que je recherchais, intervient Kelyan. J’ai aimé souder et me refamiliariser avec Arduino dans un contexte fun où le partage de connaissances et l’amusement étaient les maîtres mots. Je me suis beaucoup amusé à souder tant bien que mal ma carte, une sensation oubliée depuis les années lycée !
– Bien réfléchir avant de souder, la marche arrière est très délicate, rigole Laurence.
– Je m’attendais peut-être à incorporer davantage de composantes réseau sur ma carte, puisqu’il s’agit d’IoT, mais ce workshop étant le premier d’une longue série le contenu de la séance fait sens compte tenu du temps parti.
– Oui, j’aime bien aussi le côté feuilleton, continue Laurence. D’autres ateliers pour perfectionner notre joujou vont suivre. En plus bon esprit, bonne ambiance.
Les deux participants semblent partir dans une conversation privée, oubliant complètement les agents qui leur font face. Bientôt suivis par tous les participants qui s’échangent leurs anecdotes. Les trois agents ne sachant plus comment reprendre la discussion tentent déséspèrement d’obtenir des réponses :
– Maintenant, pouvez-vous nous en dire plus sur Zorin ?, tente Zaïti.
– C’était très bien préparé, le matériel et le déroulé, continue Laurence, imperturbable.
– Ou même sur une puce électronique ultra-secrète ?, insiste Blot.
– Éventuellement, ajoute-t’elle, on aurait pu avoir un fer à souder et un denudeur de câble en plus.
– Je n’ai absolument rien détesté, interrompt Kelyan, que du positif dans ce workshop !
– C’est peine perdue, les gars, conclut Laforest dépité.
– C’était… ludique, dit Kelyan.
– Exotique, surenchérie Laurence.
– Allons au deuxième étage de la Tour, enchaîne Zaïti, peut-être que Tibbett s’y trouve !
Les trois agents secrets reprennent donc leur ascension de la Tour Eiffel, espérant obtenir suffisamment d’informations pour stopper Max Zorin.
